Agir en se régalant!

J’ai un petit côté écureuil cuisinier, vous ne saviez pas encore ?

Cuire des petits légumes pour les jours pauvres en idées ou au jardin, c’est devenu indispensable.

Aucun plat cuisiné acheté ne franchit le pas de la maison ou presque. Alors action !

J’aurai pu garder ce penchant, intime mais au final il est bon pour la planète et votre santé.

Quand ça chauffe  trop, je remouille ma chemise …

Aujourd’hui une histoire de courgettes. Je rêve secrètement que les potagers remplacent vos pelouses ! Je ne vous l’avais jamais dit … maintenant je vais oser !

Alors la courgette c’est une incontournable. J’entends déjà, ça ne vaut pas le coup, ça ne coute pas cher. D’abord il n’y a pas de petites économies pour vous d’abord et pour la planète. Votre petite culture est le meilleur moyen d’entretenir la terre, celle qui vit !  de manger bio ,( l’intérêt sur la santé ce n’est plus à prouver) d’éviter le transport, les problèmes sur les grandes cultures . Une histoire d’autonomie bien sûr aussi qui n’a que des avantages.

Vous chercherez aussi dans le commerce, les mini courgettes que je vous propose dans ma recette pour vous convaincre. Introuvables …

Mes préférences vont à la Ronde de Nice et à la Blanche d’Egypte pour ce plat. Il faudra apprendre à les surveiller tous les jours, pour choisir la bonne taille.

Je les cuisine en ce moment avec une farce mascarpone, fromage de chèvre frais, petits dés de poivrons variés +oignons roses émincés réduits à l’huile d’olive, estragon. Couvrir le tout avec des petites tomates, un peu d’huile d’olive et de fleur de sel.

Cuisson au four à 190°C pendant 35mm. Voilà régalez-vous !  Enfin avant  il faudra vous lier d’amitié avec la terre et les courgettes.

Pensez-y , les pelouses tondues sont  désastreuses écologiquement en plus de leur cout économique non négligeable . Retrouver le chant des oiseaux en cultivant nombre de belles courgettes pour des mets  variés et sympathiques, c’est quand même une bien belle histoire.

On oublierait presque le bruit des tondeuses…imaginez !

Le tout se congèle sur des tourtières pour être regroupé ensuite et rangé dans votre congélateur. A déguster durant tout l’hiver avec délice avec une saveur estivale dont vos pailles vont raffoler.

On déclinera cette idée à souhait dans des lopins collectifs ou pas, les terres municipales reconquises par négociation sur les pelouses inutiles quand on n’a pas de petit ou grand jardin à disposition

Oser pour agir !

AGIR!

je n’ai plus que cette pensée en tête ce matin, j’avais pourtant envie de jouer la relâche…impossible!

J’aimerai tant que certains usent de leur notoriété sur les réseaux sociaux pour AGIR.

Il faut agir vite.

Nous n’en sommes plus attendre des jours meilleurs. La pluie va peut-être arrivée mais …pas si sûre demain ou la prochaine fois. L’heure n’est plus vraiment à l’individualisme, à pleurer sur son sort ou à la photo de la plus belle de telle ou telle plante ou que sais-je.

Aujourd’hui on pleure la Gironde et d’autres territoires à venir.

Les réseaux sociaux sont un outil à exploiter pour avancer.

Nous sommes tous avec nos tuyaux, ici pour le potager et la pépinière, récupération pour le moment. Mais il faut se préparer à ce que l’eau ne coule plus pour nos jardins.

Demain ne sera pas un jour meilleur, si on n’agit pas on peut s’attendre au pire. Si j’avais de l’humour aujourd’hui, je dirai …c’était quoi le GIEC… et cette histoire de sobriété.

Relayer de meilleures pratiques est assez simple, il suffit de bon sens, d’observation et d’oser enfin sortir de la société de consommation, celle qui fait que les individus n’existent que par elle.

OSER , s’il vous plait….

PS : Bon à savoir , les tomates quand elles ont trop chauds, ne mûrissent plus…les paniers sont du mois d’aout 2018 . La récolte 2022 préparée de longue date avec moultes stratagémes se fait attendre , elle n’a que timidement commencée.

Notre alimentation aussi est en jeu!

Bouquet d’un autre temps ?

Absolument pas si on raisonne en terme de sécheresse et de jardin qui ne s’arrose pas ( c’est le cas ici).

J’aurai pu le cueillir hier, les ingrédients sont au top malgré la sécheresse et la canicule.

Alors ? Si vous l’aimez c’est que vous appartenez au siècle passé !

Vous en feriez bien votre bouquet de mariage , c’est pire encore !

Vous êtes complétement dépassé …comme moi si cela peut vous rassurer!

Aujourd’hui il faut être tendance notamment pour les mariages . Thèmes obligent . Tant pis pour la planète et le budget. Moment unique ?

Bon à savoir quand même que le moindre brin de gypsophile coutait 1,20 à 1,8 € à votre fleuriste en Juin chez son grossiste.

Vous imaginiez qu’il se cultivait prés de chez vous. Désolée il vient du Kenya! Aujourd’hui certains grossistes n’en n’ont pas acheté, son cours s’envole! . Le Kenya ce n’est plus tendance , on commence quand même à en parler …. dommage mais finalement qui saura que ce brin de gypso sur la table vient de là -bas. On va quand même pas se priver de tout!

J’entends aussi qu’un mariage avec des hellébores ou des violas serait du plus grand chic pour début août. Les violettes c’est quand même , fort en symbolique, non?

Au fait , vous êtes sûr , qu’elles ne poussent pas en juillet? C’est quand même local non?

Aujourd’hui même à l’ombre , je n’y résisterai plus, moi l’ancienne fleuriste, aux mariés nourris d’instagram .

Pas sûre que j’aurai mieux résisté en tant que médecin, à la « grippette ».

Ce qui est finalement inquiétant c’est le poids de ces miroirs aux alouettes au final très diversifiés et leurs conséquences.

Ps: avec le réchauffement climatique , on s’autorise même à laisser les dahlias en terre dans le Nord de la France…voilà une note qui peut alléger votre travail.

Nb: La lysimachia chlethroides , qui est sensée aimer les lieux humides , s’accommode très bien de mon jardin sans eau . Les souches sont d’une grande vitalité.

Bouture de rosiers

Revisiter ce que vous trouverez partout à propos des boutures de rosiers parait judicieux et logique (en pleine végétation) …2 boutures racinées  en 5 semaines du beau Jacques Cartier , après une petite discussion avec Monique Farda sur le sujet! Les jardiniers ont tant de savoir-faire à partager … Dommage que fb (and co) ne soit pas devenu ce bel outil de communication et d’échange dont nous aurions bien besoin, même pour les plus férus d’entre nous.

Il y a fort à penser qu’à force de copier-coller, on n’introduise plus les réalités du terrain sur le net. Elles vont devenir plus que jamais essentielles.

Nb: Réalisées donc en juin au retour de chez elle pour tester .

Ici comme d’habitude à l’étouffée. Terre de jardin +sables

Ps : Les Syringa ne sont pas en reste malgré la canicule.

Merci Monique Farda pour cette belle matinée et ces sympathiques échanges !

Convictions

Après de nombreux épisodes de renoncement, je reprends la plume.

Il fait chaud, très chaud donc retraite au frais.

Il m’est au final toujours aussi difficile  d’abandonner, ce parcours « engagé » dans le monde des jardins, au moment où le réchauffement climatique les met plus que jamais en péril. Rien n’a changé depuis les années 2000 dans les  faits. La société de consommation a pris le dessus sur la raison.

Je vais cependant continuer à relater la vie du jardin, envers et contre tout pour le moment. Elle peut conforter certains d’entre vous.

Ma pratique n’est au final, faite que de bon sens.

Avec une analyse plus rapide que nombre de jardiniers car je  me suis confrontée aux pratiques en tant que professionnelle du jardin.

Peut-être un jour, je persuaderai même mes collègues pépiniéristes que l’on peut cultiver sans engrais, sans terreau …des plantes résistantes pour les jardins de demain.

Une petite photo de quelques spécimens qui ont à peine un an sortis de la pépinière ce matin.

Raisonner en cout écologique et économique pour tous…cela devient peut être urgent et possible, au jardin aussi …allez savoir.

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