Triez donc vos graines ET NE LAISSEZ PAS ENTRER DE JOURNALISTE AU JARDIN !

On ne peut prétendre aujourd’hui, comme  hier à un jardin sans semer et bouturer.

Hier, c’était en raison de l’accessibilité de  l’offre, aujourd’hui c’est en raison de la qualité de celle-ci.

En dehors de quelques derniers pépiniéristes passionnés, pas de salut dans les achats jardin.

Pour le gros de la vente, les plantes sont destinées au trépas. Un « bon » marchand l’avouera secrètement, on vous racontant qu’il faut qu’il gagne sa croûte en vendant !!! Coûte que coûte !

On pourrait pourtant réinventer nos jardins, dans ces temps où il faut sauver la diversité.

La diversité botanique, c’est le bonheur du jardinier.

Dernière campanule introduite au jardin…rien qu’une petite graine…
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Lueurs botaniques

Une année noire à la nursery dont je me remets à peine.

La colère et le travail occasionné ne m’ont pas permis de publier sur le jardin.

J’ai eu un peu de chance dans cette misère qu’on ne puisse pas contester mon savoir-faire.

Aujourd’hui j’attends encore les résultats d’analyses du terreau  qui a fait mourir des centaines et des centaines de plantes au fil de ces derniers mois.  Mais il s’est instauré un dialogue avec la firme concernée ce qui incontestablement aide à supporter ce désastre.

Je reprends petit à petit courage pour nettoyer, jeter.

J’ai dû recommencer la plupart de mes plants potagers aussi.

 Mon autonomie alimentaire mise en péril …insupportable !

Avec toutes ces années dans ce métier de pépiniériste j’ai acquis bien des certitudes.

Elles sont aujourd’hui encore confortées à mes dépends.

 Le dernier maillon non autonome était ma consommation de terreau (pour agriculture bio bien sûr).

Aujourd’hui je brouette la terre du jardin et de la basse-cour, je tamise pour mes semis.

Avec des succès vivifiants …je n’en doutais pas. Mais la tâche est lourde , seule (ou presque) pour un hectare de jardin.

Le médecin que je suis, pourrait penser qu’au final c’est bon pour la santé, le potager et l’exercice physique !

Je me suis, comme toujours, interrogée sur cette envie de partager sur le jardin et sur les savoir –faire que j’ai acquis. Elle n’est pas indemne au fil des années de combats, que je n’aurais jamais imaginé mener. Mais il reste quelques petites lueurs d’enthousiasme nourries en permanence par le monde végétal qui me fascinera jusqu’à mon dernier souffle.

Médecins dans l’âme, nous vivons personnellement par ailleurs aujourd’hui des temps très compliqués humainement.

A une autre échelle, le changement climatique nous ébranle en permanence.

 Le covid a révélé l’impensable, il ébranle nos sociétés, nos rapports humains.

Tentant donc l’ermite autonome ! de plus en plus …mais pas sûre que cela soit dans ma vraie nature…

Alors pour l’instant je reprends la plume…botanique.