Le jardin s’étend sur un hectare, j’habite le Nord de la France dans le bocage avesnois, les plantations ont plus d’une vingtaine d’années…et j’en pleure ce matin !
Je pleure ce reflet de notre planète sans nul doute !
Seul le potager arrosé est devenu un oasis.
Acte gourmand, politique …ma meilleure façon de garder le moral…
Une vitesse de changement effrayante.
Contre laquelle nous devrions nous battre tous en permanence.
Dans nos gestes quotidiens, notre relation à l’autre très certainement…
Nous sommes nombreux sans aucun doute, mais tellement engloutis par ce monde de marchands baratineurs.
PS: Promis quand j’ai fini ma partie de cache-cache avec les courges , je vous les présente!..bon pour votre moral!
Justement aujourd’hui je me demandais comment les un.e.s et les autres nous nous en sortions pour adapter à marche forcée nos jardins à ces sécheresses caniculaires qui se succèdent. Chez moi, alors même que j’ai veillé à avoir surtout des plantes supportant les étés secs, cette année je vois des dégâts encore jamais arrivés, que je suppose liés au surplus de végétation que les plantes ont fourni suite au printemps plus pluvieux que d’ordinaire… sur des plantes brutalement et durablement privées d’eau et passées au four.
Ici d’année en année les arbres souffrent mais là c’est du jamais vu pour un jardin qui a quand même de la bouteille.Ce qui est fragilisé, part aussi par la suite à l’occasion des tempêtes.
Pour les vivaces je ne suis pas inquiète, ça repartira et on adaptera les situations et les choix. Il suffit de ressemer et d’affiner les choix.
L’esthétique passagère n’est pas un problème pour moi(je suis d’ailleurs contente que le jardin soit fermé).
Un constat alarmant qui ne fait pas pour autant réagir nos décideurs et ça c’est effrayant! belle soirée Yo