Même sous la neige, j’ai toujours envie de petits bouquets.
Pour un tête à tête à l’heure du petit déjeuner.
Partir au jardin dès le lever, quoi de plus gai !
Une céramique juste sortie du four.
Le jaune du Choisya ternata Sundance, enfin débarrassé de son image .
Les drupes de l’Hedera helix, devenu grand.
Le Salix melanostachys, beau et ténébreux.
Un petit bout d’oasis, concession, il y en aura.
Pendant que les étals regorgent de fleurs improbables, venues de contrées lointaines.
Parfum de chimie, de travailleurs exploités, de lac desséché, de nature dévastée…
Une image de la fleur que je déteste.
Avouez qu’il est mignon ce bouquet qui résiste…
Sur la table depuis plus de huit jours.