Voilà à quoi ressemble la Lysimachia chletroides.
Le matin de leur départ dans la sacoche du facteur.
Légères comme une plume mais il faut avouer que c’est un bel entrelac.
Nuances de couleurs, chevelu inspirant.
Ecologiques : élevées dans de la terre du jardin, elles formaient de belles mottes qui n’auraient pas aimé qu’on les maintienne dans un pot d’élevage jusqu’au passage d’un éventuel client.
Au fait savez-vous que nombre de celles qui attendent dans nombre de moyennes et grandes pépinières partent un jour dans les bennes de déchets souvent avec leurs pots plastiques (manque de temps, de personnel, d’organisation du tri) pour nettoyage du stock, faute d’amateurs. Un moment épouvantable. Je vous laisse deviner la suite de leur parcours… pour l’engrais qu’elles contiennent et les phyto c’est le même chemin.
Economiques : assez ! Pour celui qui la prépare et celui qui la vend malgré un travail de préparation certain à l’emballage. Pour l’acquéreur qui plantera un sujet destiné d’abord à vivre de nombreuses années, loin des produits de consommation tendance, en fleurs dans leur petit pot étriqué par le miracle du forçage et de la chimie.
Faciles à repiquer avec une petite note. La voilà !
Repérez d’abord les petits bouts marrons la trace de l’ancienne tige, nous somme en février, elles viennent d’être coupées. Prenez par ce petit bout la plante et posez la sur une zone du jardin préalablement préparée, émiettée, humidifiée si besoin sur un petite cuvette de 7-8cm de hauteur sur 15cm. Posez et dirigez les petits bouts rosés vers le haut tout en émiettant la terre pour recouvrir et faire tenir. Reprenez ensuite votre tige centrale pour l’amener progressivement au niveau de la surface pendant le remplissage de la petite cuvette. A niveau compactez la terre à la main (pas au pied) en pressant, arrosez. Maintenant il faut attendre. Un repérage de zone sera peut être utile. Veillez à l’arrosage par temps sec.
Je vous l’avais promis vous allez maintenant faire plus ample connaissance avec les plantes vivaces dans leur intimité.
Si vous ne me connaissez pas …c’est moi