Il fallait quand même que je continue à vous raconter…

Je suis toujours enchantée de mes choix. Plus enthousiaste que jamais.

Et comme personne ne vous dira ou presque …

Verdict de l’année :

 Mes semis, bouturages en tout genre ont un taux de réussite jamais égalé depuis plus de 30ans

Avec 3 éléments

1- la terre du jardin

 Terre de jardin et  terre de grande basse –cour arborés feuillus et conifères

2-Sable gravier de construction

3-Sable vert de construction

J’ajoute pour les semis hivernaux du grit à pigeon en surfaçage.

J’essaie de comprendre ce qui m’a convaincu d’utiliser d’autres substrats il y a plus de trente ans. Sans aucun doute des « branchés » comme moi, plus vieux jardiniers que moi, ingénieur agronome et autres. J’étais très à l’écoute des conseils de ces vieux jardiniers que j’appréciais beaucoup. J’ai commencé à utiliser de la TKS1 et de la TKS2 à l’époque, j’ai fait aussi l’acquisition d’une serre en verre pour les semis et bouturages, précieuse pour mener à bien les semis  avec un fil chauffant, abandonné depuis .C’est aussi à cette époque que j’ai découvert le sable vert  grâce à leurs conseils, oublié pendant un certain temps malgré mes impressions très positives. J’ai  rejeté ses substrats commerciaux par la suite parce qu’ils contenaient des engrais pour des terreaux pour l’agriculture écologique. Une grosse erreur maintenant que je connais leur mode de fabrication et leur manque de traçabilité actuelle.

 Il a fallu, année après année, le choc de l’évolution du mode de culture des plantes commercialisées au cours de ma carrière, les pertes en pépinière quand j’achetais des plantes en gros, et les pertes impressionnantes occasionnées par une palette de terreau de marque il y a 2 ans pour que je retourne définitivement  à la Terre. Non sans une colère et révolte à l’époque.

J’ai vécu des moments compliqués mentalement (cohérence avec ce que je prônais) en tant que concepteur de jardins, car j’étais dans l’impossibilité de conseiller mes clients sur les achats de ce que je ne produisais pas. Une impasse qui m’a conduit à me mettre en retrait d’un métier que j’adore. 

Aujourd’hui les résultats sont là sur la durée et sur toutes les saisons.

Facilité, taux de réussite, résistance, qualité des systèmes racinaires, développement des plantes.

Par ailleurs la croissance et la résistance des plantes  en pot (vivaces et arbustes) sont au rendez-vous. La plupart des pépiniéristes en rejette même l’idée, même venant d’une autre professionnel du végétal.

 Je suis vraiment en mesure d’affirmer  aujourd’hui que c’est le bon choix pour les professionnels  comme pour les amateurs.

Pour moi les autres  choix sont délétères pour le végétal, la planète et ses habitants en sus de leur coût.

Alors des charmantes poulettes qui pondent et du sable vert ! Voilà le plus beau cadeau que je vous souhaite pour la Noël…un peu décalé, mais vous n’en doutiez pas!