Au paradis ,on travaille !
Même si l’éloge de la paresse au jardin est tendance.
Livres, articles …
Désolée, elle ne rime pas avec jardinage, ni avec jardin.
Et encore moins avec le fait de pouvoir se nourrir de son jardin.
Ceux qui me connaissent, savent à quel point je suis éloignée du cordeau, à quel point la nature s’exprime au jardin.
A tel point, que certains visiteurs ont pu s’imaginer que le jardin était spontané. Allez donc !
En ce moment avec la douceur, il faut vraiment en profiter.
Je ne sais plus ce que nous réserve demain avec le réchauffement, je jardine au jour le jour en fonction de la météo.
Au programme :
Repiquer les plants au jardin et à la nursery, semer, enrichir la terre pour que les lombrics y dansent à leur aise, diviser, tailler, nettoyer des orties et des ronces, planter des arbres, s’occuper des naissances ( le carnet rose des semis spontanés est fourni dans le jardin : cyclamens, arbustes, vivaces, légumes), surveillance des semis …mille et un travaux.
La société capitaliste a fait rimer travail avec exploitation de l’homme, s’est mise à dessiner les jardins de la chimie, a mis la main sur nos graines …mais s’en affranchir, ne rime pas et ne rimera jamais avec un transat à l’ombre d’un arbre.
C’est un vrai bonheur que de cultiver la beauté et sa nourriture, un paradis terrestre de labeurs mais quel paradis !