J’ai enfin fini de repiquer mes bulbes d’automne.

Enfin ceux qui vont fleurir au printemps.

Et en plantant Gavota, c’est une tulipe Triumph.

Une folle tulipe, rétro à souhait dans mon imaginaire !

Je repensais à la lumière printanière qui joue si  bien avec elle.

Et aussi à ces essais qui m’enchantent des jours durant en petits bouquets.

Charmants et engagés, les bouquets !

Pour vous détourner à jamais des bouquets  « anti-planète »ou plutôt « anti-vie ».

 Les bouquets, ça a été mon job parmi d’autres.

La palette de nos jardins est impressionnante quand ils sont plantés avec raison et enthousiasme.

J’ai très vite rejeté les fleurs d’Aalsmeer alors que j’avais vraisemblablement le meilleur grossiste du Nord et de la Belgique. Pourquoi ? Je les ai vite trouvées ennuyeuses, nous étions en 2002 avec très peu de conscience écologique alors.

Ces derniers temps, je pense que mes bouquets doivent se montrer, se partager pour vous convaincre de vous détourner à jamais des bouquets de la chimie.

Une petit goutte mais quand même…c’est j’en suis sûre toute notre façon de penser que l’on doit changer. La planète brûle et ce n’est plus une image…

Alors mes bouquets sont des militants du bonheur ! Enthousiastes car nous en avons besoin !

Local et sans pesticides. Oui je  vous assure ceux-là ne prennent pas l’avion !

L’épimedium sourit dans l’ombre de mon jardin.

Ce n’est pas n’importe quel épimedium, c’est le plus brave, le plus florifère, celui qui m’offre déjà ses feuilles depuis bien longtemps pour mes compositions d’hiver.

Je n’avais franchement pas imaginé qu’il  aurait une telle tenue en vase avec sa floraison si délicate.

Son petit nom ? Epimedium  perralchicum ’Frohnleiten’.

Une valeur sûre pour le jardin, notamment bien résistante  à la sécheresse… épatante dans le sous- bois.

Résistance…