Ne pestez plus contre le Sambuccus Nigra qui se ressème au gré des oiseaux.
En cette fin aout, vous allez pouvoir réaliser de sublimes gelées pour agrémenter les crêpes des gouters d’automne ou pour napper vos boules de glace à la vanille…chacun ses gourmandises…
Ses baies rutilantes me fascinent tout autant que le parfum de ses fleurs.
C’est un potager à faire hurler les jardiniers besogneux , peut être un potager de femme qui court …et qui se pose.
Les légumes s’acoquinent avec les herbes et personne n’a son mot à dire, c’est un potager secret…
Les haricots y sont violets , parce que c’est plus rigolos et plus rapides à cueillir.
Les tomates de toutes les couleurs. Savoureuses, croquantes et juteuses sous la dent qui les croque à la cueillette.
Les oiseaux se sont occupées des myrtilles , n’y avait il pas d’autres baies bien mûres au jardin aujourd’hui , c’est bien possible.
Hier j’étais un peu fâché avec les lapins , l’un d’entre eux s’était régalé avec la plus grosse tomate de la serre , choisie bien rouge, bien en chaire .
Maintenant je sais que les lapins aiment les tomates bien mûres et que les souris aiment raser mes premiers pieds de tomates bien fiers, en hiver au grenier.
Uniquement pour les jardiniers qui ont exclus les désherbants de leur jardin et ceux qui ne désherbent pas de façon intempestive, conditions indispensables à réunir pour réussir l’implantation naturelle des méconopsis cambrica
J’oubliais un peu de patience et un œil bienveillant sur la zone de semis, soleil ou mi ombre au jardin dans le Nord de la France.
La propagation la plus facile est par auto-semis.
J’ai des plants assez régulièrement à la pépinière alternative du jardin, si vous échouez. Mais il est prudent de commander et de passer rapidement, la racine de ce meconopsis est pivotante et n’aime pas être maintenue en pot (3€ à 5€ selon taille pot et repiquage) .
Je ne possède pas les variétés auriantaca ( plus oranges) ni les variétés à fleurs doubles et j’aimerai bien les introduire au jardin …contre d’autres semences (le principe du troc…)
chaleur, sécheresse….rien ne leur sape le moral au final !
Toujours prêtes pour d’opulents bouquets en toute simplicité.
Elles sont même un peu sans gêne et leurs voisines doivent le savoir.
Mais comme elles sont bourrées de talents insoupçonnés, je ne fais que les surveiller avec bienveillance .
NB : je parle d’elles dans mon premier CD-livre numérique Fleurs du jardin pour ceux qui le possèdent, vous pourrez retrouver les détails de leur culture et devinez un peu de leurs talents cachés (à suivre)
Un petit toit (j’habite le Nord), mais du grand air….
ventilez , ventilez la serre , c’est essentiel .
Je ne suis pas du genre besogneuse au jardin.
J’ai aussi toujours été un peu rebelle aux diktats , alors forcément je me suis posée des tas de questions sur les tomates.
Et…?
ça va de mieux en mieux, plus d’angoisse mildiou , même plus peur des pieds noirs.
Arrosage minimum, guides plutôt que tuteurs, je n’enlève plus tous les gourmands (de toute façon je n’en ai pas le temps)… bon d’accord on doit regarder où on marche dans la serre.
Aucun traitement , même plus le bicarbonate – savon noir.
Je leur rends visite chaque jour pour vérifier qu’elles ne sont pas déshydratées et je scrute la météo comme tout jardinier.
Une supériorité très nette des graines d’autres jardiniers (merci à eux) et des semis maison , versus plants achetés , au niveau de la santé des pieds pour l’instant.
Cet hiver , j’avais pris du retard sur mes plants, des petites souris étaient venues boulotter mes premiers plants au grenier, j’ai donc acheté des plants pour démarrer la saison.
Pas besogneuse mais gourmande et pressée de croquer mes premières tomates.
Pour la plantation , bien sûr consoude et ortie dans chaque trou de plantation et paillis avec le végétal broyé du moment (branches-graminées etc).
Ce midi , ce sera petite salade , agrémentée de Ricotta…