Archives de catégorie : Jardin

Quelle plante pour quel jardin, pour quel jardinier…

La société marchande a habitué les jardiniers à choisir leur plantes en fonction de la couleur, de la hauteur, de la période de floraison (presque d’ailleurs dans le meilleur des cas).

C’est très réducteur, désespérément réducteur.

Franchement  le miroir aux alouettes aussi.

A vous d’y réfléchir si vous en avez envie pour bien appréhender la diversité des réponses.

Quelle plante pour quel jardin, pour quel jardinier…

Monnaie d’échanges

Des graines de plantes en pleine santé dans votre jardin qui sont installées et vivent leur vie paisiblement. Des graines fraîches de l’année ou de l’année dernière.

Ou des boutures de plantes qui respirent la santé!

Pourquoi ? parce que j’ai décidé de boycotter la plante industrielle et la plante dopée élevée dans des substrats qui n’a rien à voir avec la terre qui pollue, désespère la jardinier, nuit à la faune entre autres!

Après 20 ans de métier consacré au végétal et une longue vie de jardinier.

C’est donc aussi un geste politique contre l’obsolescence programmée des plantes, une lutte engagée contre la plante « objet de décoration  » jetable, la plante mode, la plante business .

Parce que le végétal le vaut bien et que j’ai envie de lui rendre ce qu’il m’a apporté.

Je cherche entre autres…

Muguet (le parc est grand et j’en raffole)

Anémones du japon,

Erodiums ,

Monarde’Gardenview Scarlett’ ,

Cirsium rivulare atropurpureum ,

Geranium sylvaticum album, oxonianum Trevor’s white, macrorrhizum White Ness, cantabrigiense St Ola et sûrement bien d’autres 😉.

Des boutures de figuiers .

Phlox divaricata

Persicaria Needham’s form

Isotoma fluvialis ou Pratia

En cours

En fait des plantes efficaces …ici je jardine sur un hectare avec aussi un potager qui prend un temps certain pour arriver à une autonomie alimentaire en légumes et fruits .

Le jardin bénéficie de sous-bois , de soleil et d’une bonne terre …seuls ombre au tableau une sécheresse et des canicules qui provoquent de gros dégâts comme d’ailleurs les tempêtes passées. Pas d’arrosage au jardin sauf au potager. Les pelouses sont aussi de plus en plus habitées, essentiellement tondues par des oies. Le jardin a maintenant plus de 25 à 30 ans selon les zones avec un remaniement permanent depuis les dégâts climatiques considérables.

Je réalise toujours aussi des compositions de plantes vivaces et de succulentes …une échelle amusante et reposante!

Je suis absolument convaincue que nous allons devoir adapter nos jardins de façon permanente, les échanges jardiniers sont un outil formidable pour faire face!

Ma révolution verte….celle des petites graines

J’ai réalisé ces dernières années ma révolution verte.

Conséquence inéluctable de ce que j’ai vu  et vécu en tant que jardinier mais aussi en tant que « professionnel du végétal » ces vingt dernières années, le médecin que j’étais et la gourmande que je suis,  y ont aussi participer  .

Pour le jardinier particulier il suffira de compter le nombre de plantes qui survivent après achat sans soins intensifs pour logiquement s’interroger. A moins qu’il se soit résolu à penser qu’il n’avait pas la main verte …bien malgré lui.

La plante, les fleurs sont aujourd’hui devenues des produits de consommation, jetables à peine recyclables. Produire avec de la terre et une graine ou une bouture très souvent une perte de temps. Pourtant tellement facile, mais tellement pas marchand !!!

J’ai donc pris l’habitude de récolter les graines, comme un espoir de vie meilleure pour les plantes sans savoir précisément ce que je ferai de ce stock beaucoup plus important que celui des besoins du jardin.

L’essentiel aujourd’hui et « l’urgence  » sont de récupérer dans les jardins ce qui y pousse sans la chimie …pour le reproduire et le partager avant qu’il ne soit trop tard. De lutter aussi contre la pollution des terres, au niveau de nos jardins…les petites billes et autres. L’engrais c’est aussi AZF, Beyrouth…personnellement je pense « plus jamais ça »ou tout au moins sans moi !

Le réchauffement climatique  nous demande aussi de sélectionner les résistantes et de les reproduire.

Si ce projet d’échanges, cette démarche vous intéressent …un petit mot, un coup de fil  des propositions, des idées…m’aideront à réfléchir.

Nb : la dernière semaine j’ai testé et démarré un mini groupe public FB , la gestion administrateur est réellement trop chronophage donc l’idée est abandonnée pour le moment.

Ps: Les négationnistes et apprentis sorciers en tout genre sur l’épidémie de Covid , ne sont pas mes interlocuteurs favoris ces derniers temps , merci de respecter ce souhait.

LES œillets…une diversité en péril!…à vous de jouer!

Dans le série match de l’été , il y avait semis de graines d’œillets du jardin contre bouture .

La match est beaucoup plus serré que l’on pouvait l’imaginer 😉 . Terre de jardin bien sûr!

Les dianthus (œillets) font partie des plantes très adaptées à la sécheresse .

Reste à sauver leur diversité.

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La banque de graines du jardin -Les buts -N°1

Elle a pour but

de sauver la diversité des jardins (en péril !)

de favoriser les modes de production écologique (quasi inexistants)

de changer la mentalité consumériste qui s’est emparée des « jardiniers »

d’apprendre à connaitre le végétal(qui le mérite bien!)

d’adapter nos jardins au changement climatique existant ( la petite graine s’adapte!)

de renouer avec la terre ( en vrai!)

de supprimer les barrières entre le potager et le jardin paysage

d’interroger chacun sur ses pratiques

de préserver des variétés en voie d’extinction

de sortir la graine de sa prison marchande et de sa transformation dans ce but

de repeupler vos jardins avec des plantes vivantes ….

de lutter contre les dogmes installés, les « gourous » médiatiques , les marchands d’illusion…

de redécouvrir le jardinage en mettant le nez dans la terre

de vous lancer dans une expérience sans pareille pour la Vie!

Entre autres…

Il est grand temps!

En pratique …commencez par lister vos richesses , nous trouverons la pratique la moins fastidieuse au fil du temps.

Pensez graines fraîches!

J’ai divorcé du terreau du commerce !

J’ai divorcé du terreau du commerce !

L’aventure c’est terminée dans un déluge de plantes agonisantes.

J’ai eu au final de « la chance » que la pépinière soit fermée !

Un coût financier, humain et mental.

Il me reste encore aujourd’hui des centaines de pots à jeter, des plantes à sauver (peut être…).

 Des mois après, ceux sont les bulbes, rhizomes, tubercules qui sont entrain de périr à leur tour.

Vaste chantier ! Pour repartir avec exclusivement à jamais avec du substrat maison !

Brouette après brouette !

J’ai  assez longuement conversé avec la firme. Un point très positif par les temps qui courent.

Au final, le compost est incriminé mais non traçable et non analysable, les échantillons de départ ne sont pas gardés.

Pas de terreau professionnel depuis des années pour moi car ils contiennent tous des additifs (certains connus pour être toxiques…) non compatibles avec l’agriculture bio.

L’engrais chimique par ailleurs pour moi c’était AZF …alors forcément on ne peut pas composer ensemble ! Maintenant ça sera Beyrouth aussi !

J’utilisais donc du terreau compatible avec l’agriculture bio. Aujourd’hui je sais que ce dernier au final n’a pas subi d’ajouts, mais que la provenance notamment du compost  qu’il contient n’est pas traçable. Portes ouvertes à de multiples problèmes possibles.

Les explications finales de la firme concernée ont été : terreau trop riche, trop de salinité en raison d’un problème de compost. Ils vont revoir leur process.

Je reste encore très dubitative sur cette explication…les citrouilles connues pour bien pousser sur un tas de fumier sont mortes !

On ne  trouve que ce que l’on  recherche…

Je pense que par les temps qui courent la traçabilité des matières est essentielle.

(Le compost n’est pas fait par la firme elle –même).

Alors ?

Cultivez votre sol !  Améliorez-le avec vos déchets personnels ! …comme le faisait mes grands-parents il y a 100ans.

Pas de déchetterie pour les déchets verts !

Dans l’urgence pour refaire mes semis potagers, j’ai  utilisé la terre de ma bassecour passée au tamis( seule zone facile à exploiter avec la sécheresse en ce moment) Utilisation peu orthodoxe (soit disant) pour le semis : 100% de levée. Je suis en train de récupérer ma saison potager. Il n’y a plus que la canicule et les rats taupiers qui jouent de temps en temps avec mon moral !

 Mon autonomie alimentaire mise à mal par du terreau « haut de gamme » vendu couramment à 15 € le sac de 70l…ça ne digère toujours pas !

Le terreau acheté était mon dernier maillon non autonome, en raison de l’ampleur de la tâche (pour la pépinière notamment) malgré le coût.

J’ai aussi souvent pensé que la pépinière en pots n’était pas un bon choix. Un autre sujet pour de vastes débats…